MetDePaDi

La maladie de Parkinson (MP) est la seconde affection neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer. Elle provoque la mort des neurones dopaminergiques notamment via l’effet de mutation des gènes codant les protéines LRRK2 et α-synucléine, des acteurs-clés de la pathogenèse de la MP.

Une des protéines vésiculaire de cette famille, la protéine VAMP7 interagit avec LRRK1 dans une région bien conservée de la protéine LRRK2, et VAMP7 est impliqué dans la biogenèse et la sécrétion des autophagosomes, mécanisme perturbé dans la maladie de Parkinson. Nous émettons l’hypothèse que l’exocytose dépendante de VAMP7 peut être régulée par les protéines LRRK2 et α-synucléine et les symptômes précoces de la MP peuvent entrainer un défaut de sécrétion médié par VAMP7.Notre plan de travail se penchera sur:

– La caractérisation biochimique de l’interaction VAMP7 potentielle avec LRRK2 et α-synucléine

– La régulation par VAMP7, LRRK2 et α-synucléine des procédés membranaires y compris biogenèse des autophagosomes et granules à neuromélanine, ainsi que l’exocytose dans les cellules PC12 et les neurones dopaminergiques

– Les défauts de sécrétion dans les neurones dopaminergiques de cerveaux de rongeurs transgéniques de l’α-synucléine, VAMP7, LRRK2

Année de démarrage : 2016

Consortium
INSERM, Université de Lille 2